« La lecture, c’est l’expérience la plus intime qui soit. Un lecteur n’est jamais touché par la même chose qu’un autre. »
Il semblerait que dans la petite gare de Nohara se trouve une librairie où l’on dénicherait à coup sûr le livre qu’il nous faut. Lorsque le jeune étudiant Fumiya découvre cette rumeur, il quitte Tokyo pour partir en quête de l’ouvrage qu’il recherche depuis des années. À son arrivée, il tombe sur Makino, la patronne rayonnante de la librairie, Waku, le propriétaire un tantinet agressif, et Sugawa, le libraire taciturne au nœud papillon. De prime abord, le jeune homme n’est pas convaincu par ce lieu réputé extraordinaire. Pourtant, l’établissement dispose d’un coin café, ou plutôt d’un salon de thé, de libraires à la persévérance exceptionnelle et d’un sous-sol mystérieux aménagé dans une ancienne rame de métro. Mais ce que Fumiya ne sait pas encore, c’est que lorsque vous y entrez, les problèmes, les maux du quotidien, les petits tracas ou les difficultés semblent disparaître comme par magie.
Alors, bienvenue à la Librairie du vendredi !
Née en 1973 à Kobe, au Japon, Sawako Natori a étudié la littérature française à l’université Meiji avant de faire ses premières armes d’écrivaine comme scénariste de jeux vidéo pour une grande entreprise. Depuis 2001, elle a écrit de nombreux livres, dont Compagnie ferroviaire des pingouins, service des objets trouvés (inédit), salué par un Grand prix des librairies nipponnes. Son œuvre rend hommage au monde du livre, aux bibliothécaires et aux libraires. Cette bibliophile, qui apprécie Raymond Queneau autant que Haruki Murakami, signe avec Un printemps au goût de mochi le premier volume d’une série intitulée La Librairie du vendredi, que Le bruit du monde publiera dans son intégralité.