Vous rêvez d’écrire sans savoir par où commencer ?
Votre projet est en cours et vous avez besoin d’aide ?
Le bruit du monde, maison d’édition installée à Marseille, vous propose de bénéficier des conseils et de l’expérience d’auteurs et d'autrices reconnus.
« La fiction, qui répond si justement à notre appétit de coïncidences mystérieuses, est un échafaudage de bambous en pleine tempête. L’écriture, c’est une chute rattrapée en permanence. Et cette promesse d’équilibre est un pacte signé avec le lecteur.
Alors comment trouver sa voix ? Comment avoir le recul nécessaire pour ne jamais être ni trop allusif ni trop démonstratif, ni trop nébuleux ni trop appliqué ? Comment se débarrasser de la tyrannie du sujet ? Quels choix : personnages, langue, mode de narration, plan, rythme ? Comment poursuivre, se corriger, éviter la standardisation, ne pas perdre courage et trouver son chemin vers la clairière ? Comment publier ? S’exposer aux intempéries sans s’y soumettre ? Autant de questions qui s’ajouteront aux vôtres et que nous examinerons autour d’applications pratiques pour tenter d’activer la miraculeuse mécanique de la fiction.
Ce stage vous proposera d’apprendre à saisir l’instantané d’une scène, passer de la statique au mouvement, construire un personnage, l’incarner (lui donner chair !), le faire vivre en plein et en creux. »
Véronique Ovaldé
Se raconter à travers les autres... Qu’est-ce que la vie, sinon des rencontres ? Comment se raconter à travers les personnages principaux de notre vie ?
C’est ce que nous verrons à travers plusieurs œuvres de la littérature contemporaine qui nous serviront d’aiguillon : Ia Genberg, Rachel Cusk, Valérie Mréjen… mais aussi mon travail personnel, Une femme au téléphone, Quelque chose à te dire, Le jour et l’heure, Tenir jusqu’à l’aube…
L’objectif sera de vous raconter à travers les personnages essentiels de votre existence. Et s’il fallait n’en retenir que trois ou quatre, quels seraient-ils ?
Ensemble, nous apprendrons à déployer ces épisodes de votre existence à travers ces rencontres déterminantes, qu’il s’agisse d’une mère, d’un père, d’un professeur, d’un amant, d’une amie… Un seul but : se dire au plus juste, se déployer au plus intime, à travers les figures de l’altérité.
« À Marseille, écrire le roman de nos origines.
Nous sommes tous des migrants, nous venons tous de quelque part, même si nos familles sont là depuis toujours, nous sommes un port, des gens qui viennent et qui partent.
Lire et écrire pour prendre de nos nouvelles, apprendre d’où l’on vient, qui on est.
La première quête, celle qui fonde le reste, le premier matériel est l’enfance, et avant elle l’origine. « D’où je viens ? » Le reste en découle. J’ai mis des années à accepter que la question structurait la suite de l’histoire.
Dans ce roman des origines, où sont nés nos parents, nos grands-parents, il n’y a pas de petite histoire, de honte, de « pas intéressant », de « je sais déjà tout », « mon histoire est banale ». Migration, identités, religion, gestes, recettes de cuisine, vocabulaire, habitudes, traditions, refus ou acceptation de nos origines, des parcours avant nous sont le ‘‘matériel’’ sur lequel nous allons travailler ensemble.
Trois jours pour aller à sa recherche, se souvenir, enquêter, en faire le récit exact ou inventer ce qui manque. Et aussi des exercices d’écriture pour ne pas avoir peur d’écrire, être le plus simple possible. »
Colombe Schneck
« Le familier parait souvent anodin, pourtant chaque histoire de famille est un roman. Elle peut hanter un cœur de tissu, un bijou, le portrait d’un ancêtre, une maison perdue ou toujours habitée, un vieux sac de voyage, un arbre, un silence, une recette de cuisine, une chanson, une paire de chaussures, une prière…
Quelque chose de notre lignée vibre en chacun de nous. Parfois nous sommes habités depuis l’enfance par une belle histoire transmise par les générations qui nous ont précédés, transmise et transformée, mais le plus souvent le récit des origines est plein de trous que nous pouvons remplir à notre guise, il arrive même qu’il ne reste rien que ce qu’on s’est rêvé enfant. Peu importe, nous ne chercherons pas forcément la vérité, nous nous appuierons sur l’objet, les débris, le fantôme, le silence. Nous travaillerons ensemble sur les choix narratifs et sur la construction d’un texte, nous tenterons d’attraper les ombres anciennes avec nos filets de mots et d’inventer de belles histoires tristes, cruelles ou joyeuses. Les ascensions, les aventures, les oppressions, les chutes, les voyages et les exils dont nous imaginons être les rejetons, nous leur donnerons une forme. Comment raconter à l’écrit ce qui semble parfois banal, mais qui est si riche ? Je vous propose de remplir les silences et de ressusciter les morts par la force de l’écriture. » Carole Martinez