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Du même auteur

Le matin où j'aurais dû mourir

Semezdin Mehmedinović
Roman traduit du bosnien par Chloé Billon
ISBN 9782493206022
228 pages - 21,00 €
Date de parution : 07/04/2022

Mehmed aurait dû mourir à cinquante ans d’une crise cardiaque. Grâce à sa femme, Sanja, les secours arrivent à temps. Il devra cependant suivre un traitement qui pourrait altérer sa mémoire. Lui qui un jour a dû fuir son pays et y laisser une partie de son passé ne peut supporter cette idée. Il décide de se rendre avec son fils à Phoenix, Arizona, la ville où ils se sont réfugiés vingt ans plus tôt afin d’y consigner ensemble leurs souvenirs. Dans ce texte inspiré par la vie de l’auteur, la guerre, l’exil et la maladie malmènent des personnages inoubliables que l’amour et l’art sauvent à jamais du désastre.

À propos de l'auteur

Semezdin Mehmedinović est né en 1960 à Kiseljak, en actuelle Bosnie-Herzégovine. Journaliste et écrivain, il a été très actif durant le siège de Sarajevo et a notamment fondé en 1992 l’hebdomadaire HB Dani, pour « donner une voix à la démocratie et au pluralisme en temps de génocide». À la fin du conflit, il s’envole vers les États-Unis où il vivra plus de vingt ans. Il est depuis deux ans de retour en Bosnie et vit à Sarajevo.

On en parle

« Inspiré de sa propre vie, l'auteur propose un texte où se mêle l'intime et l'histoire, où le temps et la mémoire ne cessent de leur échapper. Un génial coup de cœur ! »
Librairie Delamain (Paris)

« L’importance de la mémoire et de la transmission, les gestes inconscients et automatiques que le corps n’oublie pas et les souvenirs ancrés qui ne s’effacent jamais. Il est question de ça. J’aimerais saluer la traduction qui est particulièrement réussie je trouve ! »
Librairie La Grande Sauterelle (Marseillan)

« Un récit où nostalgie et beauté se côtoient. »
Libraire Esperluette (Lyon)

« Comme souvent avec cette littérature [des Balkans], j’aime le regard que posent les personnages sur le monde : l’existence tient à peu de choses, elle est parfois si absurde qu’elle donne à rires, si fragile qu’il faut en garder quelques éclats intenses. »
Librairie La Suite (Versailles)

« Une merveille de sensibilité et de finesse. Un énorme coup de cœur. »
Jacky Flenoir – Librairie Calligrammes (La Rochelle)

« Un magnifique roman, d’une poésie et d’une douceur merveilleuse ! »
Librairie M’Lire (Laval)

« En autant de pages sublimes, où l’humour le dispute à l’émotion, dans la mise à nu comme dans la pudeur, Semezdin Mehmedinović excelle à dire la nostalgie de l’exilé, la mémoire impossible, la fragilité de l’existence, la tendresse pour conjurer la faiblesse des corps et des âmes en souffrance. »
Sébastien – Librairie des Halles (Niort)

« Roman initiatique, autofiction plurielle, récit de voyage, il est peu aisé de cerner cet ouvrage aux portes d’entrée multiples. D’une langue d’une grande douceur, Mehmedinović se raconte et nous embarque, dans une existence. La sienne, celle de sa femme, et celle de son pays. Une plume mélancolique qui ne tombe jamais dans le désespoir, mais qui marque durablement le lecteur. Une très belle découverte ! » 
Thomas Bloyet – Librairie M’Lire (Laval)

« Semezdin Mehmedinović rend compte d’une expérience de la maladie – la sienne et celle de son épouse : un AVC qui les privera d'une partie de leur mémoire – dans un livre dont la beauté sublime la dureté du sujet.
La forme du livre prend ainsi tout son sens : de ces fragments du quotidien émane un point de vue particulièrement fort que l’auteur parvient à nous faire épouser dans toute sa singularité. »

Anne Canoville - Librairie Les Mangeurs d'étoiles (Lyon)

« Ce livre n'est pas un roman. C'’est un voyage bouleversant dans l'intimité d'un couple sur lequel le mauvais sort s'acharne...Mais rien de pesant, de pleurnichard dans cette histoire humble et belle. Le livre semble nous dire qu'il faut profiter des beautés du monde et dire à ceux qu'on aime qu'on les aime... »
Librairie Les Saisons (La Rochelle)

« Rien de pesant ni de larmoyant dans cette histoire simple racontée par un écrivain-poète qui voit, entend, ressent tout avec plus d’intensité que le commun des mortels et semble nous dire que l’on n’a qu’une seule vie, qu’il faut en profiter, faire son miel des beautés du monde et s’aimer avant qu’il ne soit trop tard. »
Bruno Corty – Le Figaro

« L’ancien journaliste, aujourd’hui poète pudique et écrivain passionné de cinéma, orchestre sans esbroufe ces tensions du temps et de l’âme. »
Arnaud Vaulerin – Libération

« Coup de cœur »
Martine Gozlan – Marianne

« Un grand merci aux éditions Le Bruit du Monde de nous avoir fait découvrir cet immense écrivain, retourné vivre à Sarajevo, et qui a l’art de conjuguer le présent au passé et le passé au présent. »
Anne-Marie Mitchell – La Marseillaise