De notre monde emporté

Roman
ISBN 9782493206077
192 pages - 19,00 €
Date de parution : 07/04/2022

LAURÉAT DU PRIX DU LIVRE FRANCE BLEU - PAGE DES LIBRAIRES 2022

Du début des années 1970 à la fin des années 1980, Narval travaille aux Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Ce temps restera celui de sa jeunesse et de la construction de son identité ouvrière. Quand se répand le bruit de la fermeture des Chantiers pour des raisons économiques, ses camarades et lui entrent en lutte, sans cesser de pratiquer leur métier avec la même application, tandis que l’amiante empoisonne lentement leur corps. Dans un subtil mélange de lyrisme et de sobriété, Christian Astolfi compose la chronique d’une existence qui traverse l’évolution politique et sociale de la France de l’époque, tout en révélant les désirs et les peines d’un homme habité par les rêves d’un père qui aura voué sa vie à ce monde emporté.

À propos de l'auteur

Christian Astolfi est né en 1958 à Toulon, et vit actuellement à Marseille. Son premier roman, Les tambours de pierre , a été retenu dans la sélection du prix Robert Walser, en Suisse, et du prix littéraire des lycéens et des apprentis de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2008. Son deuxième roman, Une peine capitale, a été distingué par le prix du deuxième roman de la librairie imprimerie Colophon, à Grignan, ainsi que dans la sélection du prix Horizon 2016. Son troisième roman, Cette fois je ne t’attendrai pas, est paru en novembre 2018.

On en parle

« Une magnifique plongée dans le monde ouvrier, une chronologie politique passionnante, un scandale jamais assez raconté, des émotions pudiques, une écriture simple et fluide. Un énorme coup de cœur ! »
Laetitia - Librairie Mots et images (Guingamp)

« Un texte puissant sur les combats sociaux avec de très beaux portraits des personnages. »
Maria Ferragu - Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)

« Je me suis plongée avec délice dans cette lecture. L’écriture est d’une richesse incroyable et me transporte dans ce monde passé mais pourtant si proche… c’est somptueux. Sur un sujet sensible et difficile l’auteur écrit avec beaucoup de nuances une histoire passionnante. »
Anne-Sophie Gagnol - Librairie Pierre Loti (Rochefort)

« Parfait équilibre entre la fierté du monde ouvrier et sa perte de repère et le destin personnel du narrateur. Vraiment un excellent livre. »
Florence Reyre - Du côté de chez Gibert (Paris)

« Un très bel hommage à ces hommes et une juste dénonciation de la façon dont ils ont été traités. »
Florence Cavallin - Librairie Port-Maria (Quiberon)

« Une magnifique plongée dans le monde ouvrier, une chronologie politique passionnante, un scandale jamais assez raconté, des émotions pudiques, une écriture simple et fluide... Un énorme coup de cœur ! »
Laetitia T. – Librairie Mots et Images (Guingamp)

« Une écriture concise et forte qui incarne ces drames successifs dans des personnages bouleversants. »
Librairie La Carline (Forcalquier)

« Magnifique !!! »
Librairie L’arbre à lettres (Paris)

« Une plongée puissante au cœur de l’histoire du mouvement ouvrier ! Magnifique hommage à ces hommes, victimes au nom de la rentabilité… »
Librairie Le Phare (Paris)

« À la fois fresque sociale et récit intime, De notre monde emporté est un roman puissant et bouleversant. »
Lou – Librairie Les mots retrouvés (Vitry-sur-Seine)

« Il donne envie de chialer ce livre. C’est juste plein d’humanité, triste et nostalgique. C’est le récit de vies, de dignité et de blessures. »
Librairie Le Monte-en-l’air (Paris)

« Ça nous a beaucoup ému, presque par surprise. C’est la langue d’Astolfi, tenue, pudique, brillante et précise quand il s’agit de décrire le geste ouvrier, la dignité de ces hommes, leur verticalité, leur passion et la solidarité singulière qui fut le socle de leur amitié. De notre monde emporté est quelque part davantage la trace de la disparition orchestrée de ces liens affectifs, professionnels et politiques, crus indéfectibles. C’est la mélancolie ouvrière. »
Librairie Le Pied à terre (Paris)

« Magnifique hommage rendu au monde ouvrier des chantiers navals de La Seyne-sur-mer. Ce livre est aussi le récit d’une époque, celle des années 80, d’une famille, à travers ses hommes, d’une fierté, balayée par le capitalisme, la maladie et le cynisme et d’un combat, celui de l’amiante. Immense coup de cœur ! »
Emilie – Librairie Pantagruel (Marseille)

« Il y a des livres qui vous attrapent comme ça dès les premières lignes. On lit vite grâce au style de l’auteur, on y voit toute la chaleur humaine, l’observation précise et sensible de soi et de ses semblables… et quand une invitée surprise accable les acteurs de ce monde emporté, alors on s’assoit et on se dit qu’on a lu un livre poignant, utile, indispensable. Respect. »
Librairie Pleine Lune (Tassin-la-Demi-Lune)

« Bouleversant… un roman porté par une écriture poétique, sobre et délicate. »
Hugues Bodart – Librairie Filigranes (Bruxelles)

« Excellent roman sur l’histoire de la désindustrialisation en France. L’auteur nous donne à lire l’existence de Narval et de ses camarades, ouvriers sur les chantiers navals de la Seyne-sur-mer. Construction d’une identité ouvrière, lutte pour la sauvegarde des emplois, combat contre l’amiante des années plus tard. Astolfi nous dit leur amour du métier, leur courage. Un bel hommage. »
Librairie Contact (Angers)

« Un roman fort et universel sur un monde qui disparaît. Poignant, puissant et oblique incontestablement. »
Librairie Cultures Obliques (Marseille)

« Un roman sur la fin d’un monde, celui des chantiers navals. Un roman où le sale révèle la beauté des hommes. Un roman d’hommes éclairés par de superbes figures de femmes. Un roman juste et délicat. »
Marie-Laure – Librairie L’aire de Broca (Pont-l’Abbé)

« Vibrant témoignage du monde ouvrier. Avec justesse, pudeur et humilité, De notre monde emporté constitue un émouvant hommage à leur dignité et leur fraternité. Bouleversant ! »
Caroline Jacquot Bénichou – Librairie Les Traversées (Paris)

« Ce livre constitue une pièce du puzzle qui permet de mieux appréhender la société française. »
Librairie C’est la faute à Voltaire (Amboise)

« Un roman social puissant. À lire. »
Librairie M’Lire (Laval)

« Témoignage politique sur les ouvriers de la génération 72. Style net et précis. Pas de dilution du propos. Série de portraits efficaces. »
Librairie Mille et une pages (Avranches)

« Christian Astolfi nous dépeint une époque, un lieu, tous deux révolus avec une grande sensibilité »
Nathalie – FNAC Forum des Halles (Paris)

« Un texte qui vient des tripes, comme un cri à entendre ! Roman bouleversant d’un monde révolu et d’une génération sacrifiée avec laquelle on fraie fraternellement le temps de quelques pages qui se tournent. Un grand chef-d'œuvre de littérature prolétarienne ! Beau comme le combat d’une vie. »
Allan – Librairie Cordeliers (Romans sur Isère)

« Une subtile exploration des désirs, des peines et des rêves. »
Emmanuelle George - Librairie Gwalarn (Lannion)

« Des années 70 à aujourd'hui, la chronique d'un monde disparu, celui d'une industrie florissante et conquérante, celui aussi d'une classe ouvrière fière et solidaire. Une dignité qui revit sous la plume de Christian Astolfi dans ce roman poignant et vibrant de poésie. »
Sébastien – FNAC Parly 2 (Le Chesnay-Rocquencourt)

« C'est dans une langue enlevée et maîtrisée que Christian Astolfi nous raconte une histoire d'héritage particulière : celle des déboires et des espoirs d'une classe ouvrière trahie et encore une fois délaissée mais qui fait face comme une seule famille. »
Librairie Delamain (Paris)

« Un hommage aux ouvriers des Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, une histoire d'amitié, une très belle écriture tout à la fois pudique et lyrique. »
Benoît – Librairie l’Infinie Comédie (Bourg-la-Reine)

« Gros coup de cœur. Un roman sur le bruit des Chantiers, sur le bruit des luttes contre leur fermeture d'abord puis pour la reconnaissance des dégâts causés par l'amiante : un roman sur le bruit d'un monde qui disparaît. (…) »
Pauline – Librairie Le Monde d’Arthur (Meaux)

« Avec pudeur, tendresse et une écriture remarquablement fine et concise, Christian Astolfi chronique ce lent effondrement d'un monde ouvrier, sur quarante ans d'évolution politique et sociale, d'espoirs et désillusions. »
Brice – Librairie de l’Angle Rouge (Douarnenez)