Orpheline, Rose est devenue mère à 16 ans et a quitté sa Corse natale pour rejoindre Toulon, une décision de son mari persuadé qu’ils y trouveront une vie meilleure.
Un matin de 1957, elle rencontre Farida qui vit depuis peu au bidonville de Toulon. Une amitié va naître entre elles qui va changer le cours de leur existence et leur permettre de prendre la mesure du monde qui les entoure. Si les traces de la deuxième guerre mondiale sont tenaces, c’est désormais en Algérie que les combats font rage.
Ensemble, elles vont trouver les ressources nécessaires pour déjouer les règles que leur imposent leur classe sociale et leur condition de femmes. Mais si elles sont toutes les deux françaises, l’une l’est un peu moins que l’autre aux yeux de la société.
En racontant la bouleversante histoire d’une émancipation, Christian Astolfi donne voix à des vies minuscules qui auraient dû rester silencieuses et résonnent pourtant longtemps après la lecture.
L’auteur Christian Astolfi est né en 1958 à Toulon et vit actuellement à Marseille. Son premier roman, Les Tambours de pierre, a été retenu dans la sélection du prix Robert Walser, en Suisse, et du prix littéraire des Lycéens et des Apprentis de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur 2008. Une Peine capitale, publié chez Flammarion en 2014, s’est vu décerner le prix du Deuxième Roman de la librairie imprimerie Colophon à Grignan. Son troisième roman, Cette fois je ne t’attendrai pas, est paru en novembre 2018. Le bruit du monde a publié en 2022 De notre monde emporté, quatrième roman de l’auteur plébiscité par le lectorat et encensé par la presse, récompensé par le prix France Bleu Page des Libraires 2022 et le prix Jean Amila Meckert 2023.
« Un hymne splendide aux femmes, aux déracinés et aux mots. »
Camille Laravoire – Librairie Mouche (St Grégoire)
« Un roman d'une humanité rare, aussi précieuse que le lien qui unit ces deux femmes. C'est magnifique, la rentrée tient son grand roman social. »
Sébastien Thomas-Calleja – Fnac Bercy (Paris)
« Une grande héroïne pour un grand roman qui fait la part belle à la force d'émancipation des femmes. »
Aurélie Barlet – La Pléiade (Cagnes-sur-mer)
« Magique de beauté et de vérité »
Anne Moutin – Librairie Goulard (Aix-en-Provence)
« Une écriture simple et puissante, y compris et surtout dans les silences qu’elle porte. Pour dire un militantisme qui ne se raconte pas mais qui se vit. »
Chloé Bouillol – La petite Ourcq (Paris)
« Bouleversée par son humanité »
Sylvie Demichelis – Fnac Nice
« Très touchant et plein de messages »
Eve Bohu – Librairie Chimère
« Un roman profondément social et engagé qui donne la parole à ces "gens de peu" »
Céline – Librairie Richer
« Le destin de ces deux femmes nous transcende, parce que la bonté existe et qu’elle nous honore. L’œil de la perdrix comptera parmi les grands livres de la rentrée. »
Delphine Le Borgne – L’aire de Broca
« Sa façon de mettre en lumière dans un style simple mais émouvant des femmes puissantes de l'ombre m'a profond touchée »
Mélanie Camoin – Librairie Mazette
« Quelle merveille ! et quelle délicatesse dans ce texte où toutes les thématiques (émancipation féminine, immigration, guerre d’Algérie…) sont très habilement amenées. C’est très beau et comme vous le disiez, il sera beaucoup plus facile à proposer. »
Christine Lechapt – La maison du livre
« Il y a une dimension particulière dans L'œil de la perdrix. Quelque chose qui enrichit par ce qui nous est étranger. D'autres manières d'être, de vivre, de penser qui font (ou devraient faire) de nous tous des êtres égaux à part entière.
Bref, humaniste avant tout ! »
Laurent Jouberton – Librairie Carnot
« Vibrant de toute l'humanité qui déserte le monde en ce moment et dont nous avons tant besoin pour vivre, tout simplement »
Alain Bélier – Librairie Lucioles