« Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d’aller à la maison de mon père. Pour la seule fois de ma vie, c’est lui qui m’a attendu en vain. »
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas
en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu’il en reste, du petit cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement, l’espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d’enfance, il forme le projet d’aller retrouver la maison que son père a chérie pendant des années, qu’il a longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l’on entrait en passant par le grenier. Il faut donc s’empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s’y rendre, mais ce geste n’est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les contours d’un rêve dont on émerge à peine avant qu’il nous échappe à jamais ?
Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l'âge de onze ans. Il a été chroniqueur, rédacteur de discours et de rapports officiels. En 2016, il publie Rhapsodie québécoise, récit de son itinéraire, finaliste du prix de la diversité Metropolis Bleu en 2017 en plus de faire partie pendant deux ans des « Incontournables » de Radio-Canada. La Maison de mon père est son premier roman.
« Une quête improvisée, aux accents légers de road trip, qui se heurte à la réalité parfois amère qui colle telle une seconde peau à l’exilé : l’impossibilité du retour. »
Christian Desmeules ‒ Le Devoir
« L'un des meilleurs romans québécois de 2023, un beau et grand choc littéraire, esthétique et humain. »
Melika Abdelmoumen ‒ Lettres québécoises
« Avec son premier roman intitulé La maison de mon père, Akos Verboczy rend hommage à ses racines hongroises. Premier roman délicat. Un récit tendre, drôle et subtil. »
Nicolas Julliard ‒ QWERTZ, RTS.
« Akos Verboczy explore toutes les nuances du manque, de la force des liens mais aussi de la transmission, de l'amour et de l'exil, quand la familiarité se mêle au sentiment d'étrangeté dû à une longue absence. »
Linda Pommereul ‒ Librairie Doucet (Le Mans)
« Depuis Budapest jusqu'aux rives du Lac Balaton, l'auteur nous accompagne dans un voyage qui touche le passé, le présent, la langue et le retour au lien avec ses paires. C'est un livre plein d'humilité qui nécessite, vraiment, que l'on s'y immerge. »
Benoît ‒ Librairie La Géothèque (Nantes)
« Magnifique ! Un très beau roman chaleureux, dépaysant et touchant. »
Agnès ‒ La Nouvelle Librairie Sétoise
« Un très beau voyage servi par une langue magnifique. »
La Droguerie (Saint-Malo)
« Portrait délicat et mélancolique mais parfois drôle aussi. Un très beau coup de coeur de cette rentrée ! »
Librairie Le Passeur de L'Île (L'Isle-sur-la-Sorgue)
« Un roman d'apprentissage à rebours, une cavalcade dans les petites banalités de l'enfance qui forgent nos vies d'adulte. On prend le temps d'aller au fond des choses. Lu comme on regarde un film. »
Agathe ‒ Librairie La Belle Image (Reims)
« Ce qui nous touche ici c’est "La mélancolie douloureuse" de celui qui a quitté son pays, la Hongrie, et y revient pour y retrouver sa famille, ce qu’il en reste, et tenter de comprendre pourquoi ils sont restés, comment ils ont vécu. Un très beau voyage servi par une langue magnifique. »
Librairie La Droguerie (Saint-Malo)
« Coup de coeur Fnac. Une certaine mélancolie douce-amère traverse ce roman autobiographique explorant finement la figure paternelle défaillante. »
Michel ‒ Fnac (Rennes)
« Akos Verboczy signe un texte doucement mélancolique qui nous plonge dans l'histoire de la Hongrie. Une lecture qui vous emportera sans doute. »
Martin Boujol ‒ @la.nuit.sera.mots